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La lutte contre la prostitution de rue

  


 

Bruxelles-ville. L'opposition en visite à Anvers. Une délégation MR et Open VLD s'est déplacée jeudi à Anvers pour s'inspirer de leur organisation de la prostitution. Cette lutte inscrite au programme de l'opposition répond au laxisme de la majorité.

 

Organiser la prostitution limiterait les réseaux selon le MR bruxellois

 

Les groupes de l'opposition MR et Open VLD à la ville de Bruxelles inscrivent la lutte contre la prostitution de rue dans leur programme et s'engagent à en faire un point essentiel de l'accord de la prochaine majorité communale. Pour se faire, une délégation libérale menée par la tête de liste MR, Alain Courtois, et suivie des conseillères communales Frédérique Ries (MR), Marion Lemesre (MR) et Else Ampe (Open VLD), s'est rendue à Anvers pour s'inspirer des bonnes pratiques développées plus tôt par l'élue anversoise Patsy Sörensen. Sa lutte contre la traite des êtres humains lui aura, à l'époque, valu d'être la seule échevine à porter un gilet pare-balles.

 

Mais, sa détermination n'a pas été vaine. Des 17 rues d'Anvers où le racolage en voiture était la règle tacite, il ne reste plus que les trois rues piétonnes du quartier rouge, fraîchement rénové, dans lequel des établissements privés accueillent, depuis 2005, 550 prostituées sous la surveillance rapprochée des policiers. Un poste de police a même pris place à l'intérieur de l'imposante Villa Tinto qui compte 85 % de femmes venues des pays de l'Est. Mais, l'encadrement associatif et policier déforce l'influence des réseaux. Le code de police prévoit, entre autres, une identification des filles et une verbalisation des clients et prostituées qui continuent à racoler en rue.

 

La visite a convaincu les élus de l'opposition. Pour Alain Courtois, « il ne s'agit pas ici d'ouvrir un débat de fond sur la prostitution, mais de développer des outils pratiques pour lors inexistants. Le règlement de police de la ville de Bruxelles ne dispose d'aucun article spécifique à la prostitution. Je veux que les riverains, notamment ceux du quartier Alhambra, puissent se sentir en sécurité dans les rues du centre. » Frédérique Ries surenchérit : « L'absence de lois, c'est faire primer la loi de la jungle. Le laisser-faire du bourgmestre Freddy Thielemans (PS), sous prétexte que la prostitution existe depuis toujours, est la plus mauvaise des réponses à donner. » La prostitution n'étant pas une compétence à attribuer, elle revient, de fait, au bourgmestre. Marion Lemesre soulève, quant à elle, le développement des réseaux de prostitution au centre, mais concède, que « la transposition des règles anversoises impose aussi de penser le problème à un niveau régional pour éviter de déplacer le problème sur une autre commune ».

 

À la sortie de Céline Frémault (CDH) qui veut pénaliser les clients, Else Ampe répond que « ce discours est moralisateur car il renvoie la prostitution dans les dangers de la clandestinité ».

 

 

 

 

 

 

© Le Soir - www.lesoir.be  - 2 mars 2012 - Ophélie Delarouzee